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Le Sahara est le plus grand désert du monde, couvrant des régions de la Mauritanie, du Sahara occidental, de l’Algérie, du Niger et de l’Égypte. Il couvre également des parties du Soudan, de la Libye, du Tchad et du Mali ; plus, une partie du Maroc et de la Tunisie. Le nom “Sahara” vient de la langue touareg (une tribu locale) “tenere”, qui signifie “désert”.
Malgré les précipitations saisonnières, le Sahara reste très sec. Des fleuves traversent la région mais seuls les fleuves Nil et Niger sont permanents. Le reste est créé par les pluies occasionnelles et devient sec lorsque le temps change. Des oasis peuvent être trouvées dans quelques zones où il y a des aquifères souterrains.
Il y a des milliers d’années, d’après les pétroglyphes trouvés sur les rochers et les artefacts de la région, le Sahara avait plus d’humidité et de vie qu’aujourd’hui. À l’heure actuelle, Sahara s’étend en termes de couverture. On dit que le Sahara s’étend jusqu’à 30 miles par an.
Le réchauffement climatique et l’agriculture sont à l’origine de ce phénomène. Malgré cette condition, certaines espèces de plantes et d’animaux ont appris à s’adapter à l’environnement hostile.
La faune saharienne
Les animaux les plus domestiqués du Sahara sont les chèvres et les dromadaires. En raison de leur endurance et de leur rapidité, les dromadaires sont les animaux préférés des nomades.
Le scorpion “deathstalker” (Leirurus quinquestriatus) est également l’un des organismes vivants qui survivent dans le désert. Son venin est très dangereux mais tue rarement un adulte en bonne santé.
Le varan, la vipère des sables, le fennec, le daman et l’autruche, oiseau incapable de voler devenu rare, sont encore présents dans la région. L’addax, une grande antilope blanche qui est devenue un type d’espèce en voie de disparition, peut également être trouvé ici. En effet, l’Addax s’est parfaitement adapté aux conditions du désert et il peut y rester des mois, voire une année entière, sans boire.
Les guépards sahariens sont des animaux très prudents qui fuient la présence humaine, avec seulement quelques centaines restantes sur sa population.
Les oiseaux que l’on peut voir voler dans le ciel saharien sont le chardonneret à gorge noire et le bec d’argent africain, entre autres espèces. Les espèces d’oiseaux comptent déjà plus de 300.
Les autres espèces animales du Sahara comprennent les gazelles sauvages, les antilopes, les chacals, les renards, les blaireaux et la gerbille hyène ainsi que la gerboise, le lièvre du Cap, le hérisson du désert, le mouton de barbarie et l’onyx. Vous trouverez également ici des cerfs, des ânes sauvages, des babouins, des renards des sables, des belettes et des mangoustes.
Les grands-ducs du désert, grands oiseaux bruns et blancs appelés outardes Houbara, se camouflent sous le sable et les rochers à la recherche de rongeurs et de lézards.
Les antilopes Addax et Oryx sont parmi les espèces les plus menacées de toute la faune du désert en raison de la chasse aux animaux.
Une espèce remarquable dans l’écorégion est le scarabée. On croit dans la mythologie égyptienne antique que ces insectes sont associés à une nouvelle vie et à une renaissance. Les scarabées prospèrent dans le désert du Sahara jusqu’à ce jour.
De nombreux animaux du désert recherchent de la nourriture la nuit en raison de la température plus fraîche. Il est plus pratique pour eux de chasser sans la chaleur écrasante du soleil du désert.
Flore saharienne
Compte tenu de la vaste couverture de la région, on estime que les espèces de la flore du désert du Sahara central ne comprennent que plus ou moins de 500 espèces. La plupart d’entre eux appartiennent aux xérophytes et aux plantes éphémères (appelées localement Acheb), avec des halophytes dans les zones plus humides.
Une variété de plantes succulentes, de lichens et d’arbustes peut être trouvée le long de la Mauritanie et du Sahara occidental. Ils sont soutenus par les zones générées par l’humidité de la côte atlantique. L’autre végétation comprend des parcelles dispersées d’herbes, d’arbustes et d’arbres que l’on trouve principalement dans les hautes terres, également dans les oasis et près des lits des rivières. Certaines espèces végétales se sont complètement adaptées au climat. Il peut même germer dans les 3 jours suivant la pluie et propager les graines dans les 2 semaines qui suivent.
Les dattes, le maïs et les fruits poussent également dans les plus ou moins 200 000 kilomètres carrés des fertiles oasis sahariennes. Ces quelques régions fertiles sont alimentées par des rivières et des bassins souterrains qui se trouvent dans les dépressions (zones sous le niveau de la mer) et les puits artésiens.
En général, outre l’environnement déjà inhospitalier du désert, la flore et la faune ressentent également la pression croissante des temps. Les changements climatiques continus et l’exploitation humaine du désert augmentent encore cette pression.
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Source by David Urmann